Paris : une fresque pour les Gilets jaunes et Christophe Dettinger:
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Le mouvement Black Lines, un groupe d’artistes, a réalisé ce dimanche une fresque sur plus de 30 m de long, rue d’Aubervilliers, sur le thème «hiver jaune».Deux portraits géants du boxeur des Gilets jaunes Christophe Dettinger recouvrent plusieurs mètres du mur situé, rue d’Aubervilliers, à la frontière entre les XVIIIe et XIXearrondissement. Une autre scène montre le coup de poing donné à un gendarme par cet habitant d’Etréchy (Essonne), surnommé le Gitan de Massy, qui lui vaut d’être placé en détention provisoire en attendant d’être jugé pour violences sur les forces de l’ordre. Black Lines, un mouvement qui se veut « artistique et révolutionnaire », né en mai 2018 en référence à mai 1968, a convoqué une vingtaine d’artistes ce dimanche, pour réaliser cette œuvre en grande partie en noir et blanc, qui s’étend sur 30 m de long, sur un mur de la rue d’Aubervilliers. « Nous leur avons donné carte blanche, indique l’un des deux organisateurs, Lask Twe. A chaque fois nous lançons une thématique dans l’actualité. Cette fois c’était l’hiver jaune. Il fallait qu’on en parle. Notre fresque est là pour questionner. » Une initiative qui laisse Eric Lejoindre, le maire PS du XVIIIe arrondissement, dubitatif : « Je suis contre la mise en avant de la violence, indique-t-il. Mais je n’ai pas encore vu cette fresque. Le street-art a vocation à se saisir de l’actualité. On n’est pas sur une phrase antisémite ou insultante. Reste à voir si on est dans l’art ou non. Je vais me rendre sur place pour regarder cette œuvre dans son ensemble. Mais cela s’est fait sans nous consulter, car on n’aurait pas souhaité afficher Christophe Dettinger ainsi. » Lors des précédents regroupements organisés par Black Lines, les migrants, la guerre en Syrie, les violences policières avaient été le fil conducteur pour les artistes convoqués. « Il y a de tout, des adeptes du collage, des street-artistes, des peintres, des graffeurs, peu importe tant qu’on pratique de l’art conscient », renchérit Lask Twe. « Chacun est responsable de son message, ce mur, c’est comme un statut Facebook, il colle à l’actualité, mais n’a pas vocation à rester, on sait qu’il sera recouvert par d’autres graffs bientôt », souligne Itvan Kebadian, l’autre membre de Black Lines. Ce mur est un espace autorisé pour l’expression artistique, encadré par les membres de l’association locale R style. « On les a prévenus, mais personne ne pouvait prévoir ce qui allait être créé à l’avance », reprend Itvan Kebadian.Florian Loisy (@florianloisy sur Twitter)
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